Grâce au soutien financier de la Fondation du patrimoine Sainte-Jeanne-de-Chantal et du ministère de la Culture et des Communications (par l’intermédiaire du Conseil du patrimoine religieux du Québec), l’église historique Sainte-Jeanne-de-Chantal retrouve le charme des pierres d’origine que les habitants avaient apportées en 1773 pour ériger l’édifice sous la direction de l’entrepreneur Basile Proulx qui le termina à l’automne 1774.
Dès le début, les paysans « chaulaient », c’est-à-dire que, chaque année, ils couvraient les murs extérieurs de l’église d’une mince couche protectrice de chaux, comme c’était la coutume à l’époque pour les bâtiments de pierre. Vers les années 1830, la mode du « crépissage » des bâtiments de pierre des champs était devenue courante, ce qui éliminait cette opération annuelle du « chaulage » de l’église. Les gens de cette époque croyaient que le crépi donnait une allure « plus moderne » aux « modestes » édifices de pierre érigés par leurs ancêtres.
Le premier crépi fut posé sur l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal en 1837. Il a été refait à quelques reprises, notamment en 1901 lors de l’ajout du portique, puis en 1942 lors des importantes réparations dans l’église, et plus récemment durant les années 1990.
Les travaux actuels sont exécutés par les Artisans de la pierre, sous la supervision de l’architecte Claude Matte, dans le cadre d’un contrat accordé par la Fabrique Sainte-Jeanne-de-Chantal dont les coûts sont remboursés par la Fondation du patrimoine Sainte-Jeanne-de-Chantal et le Conseil du patrimoine religieux du Québec.